Nous pouvons visiter des églises, dont certaines sont agrémentées de magnifiques vitraux. mais aussi les cimetières qui petit à petit s’éloignent de leur église mère, ou du centre de la ville. Certains peuvent surprendre.
L’église protestante rue principale.
Le vitrail monument aux morts dans l’église.
La verrière de l’église protestante : monument aux morts de la Grande guerre.
Elle a été réalisée en 1924 par le peintre-verrier Joseph Ehrismann (1880-1937) à la demande du conseil presbytéral et de l’ « Evangelischer Volksbund ».
Comme l’Eglise protestante demeure attachée à l’art de l’époque qui la vit naître, Joseph Ehrismann puise son inspiration chez Mathias Grunewald (1475/1480-1528) et tout particulièrement dans la Crucifixion du retable d’Issenheim (1512-1516) : les analogies sont nombreuses depuis un cadrage resserré, une composition pyramidale sur fond sombre, un groupe d’au moins trois personnes au pied de la croix, une gamme chromatique réduite, un dessin puissant et incisif. Des différences se perçoivent également : la Vierge, Saint Jean et Marie-Madeleine ont été remplacés par un couple et une fillette. Le vêtement de la mère cependant, bleu et blanc, rappelle la Vierge. Le père, tout de noir vêtu, n’est pas sans évoquer la figure de Martin Luther. La fillette debout, dans une représentation très contemporaine avec son tablier à carreaux et sa natte blonde intercède en faveur des défunts. Ehrismann exploite un sujet central de l’iconographie chrétienne, servi par un artiste qui a produit un message puissant et éternel, tout en le détournant dans l’expression d’un espoir universel; à cet effet, il modifie subtilement la figure centrale, Jésus-Christ : il en conserve la dimension initiale, mêlant expressivité et tragédie, présente dans la crispation des mains et des flots de sang s’écoulant des plaies, il l’atténue en représentant le Christ vivant, au corps peu marqué par les stigmates du portement et de la crucifixion.
source : Bernadette Schnitzler, Olivier Haegel, Jean-Noël Grandhomme, Mourir pour la patrie ? Les monuments aux morts d’Alsace-Moselle: Lieux-Dits, 2016 (Région Grand-Est, Inventaire général), p.100-101
Eglise de la sainte Famille.
le tympan du portail, aux motifs floraux église de la sainte famille. motif trilobé dans le gable du portail le portail principal .
porte d’entrée de l’église Sainte Famille de Schiltigheim, surmontée d’un tympan et d’un gable. Le tympan est orné de motifs végétaux, en rapport avec la vogue naturaliste de l’architecture néogothique du 19s »
peut être que le motif végétal correspond à des feuilles de vignes et des grappes de raisins, mais cela pourrait aussi évoquer l’arbre de Jessée.
Il est intéressant de voir la référence à la trinité par la présence de 3 voussures dans le tympan (non décorées), 3 colonnes à chapiteaux de part et d’autre de l’entrée, les végétaux sculptés dans les chapiteaux sont également à 3 feuilles, et il semble y avoir 3 « cabochons/ crochets » dans la corbeille du chapiteau;
Eglise saint Charles
un endroit caché dans la propriété.