Les parcs et jardins publics.

La ville s’est dotée de nombreux parcs, de plus ou moins grands importance. Certains se limitant à des espaces de jeu pour les enfants, d’autres beaucoup plus arborés. Enfin certains ont vu une parcelle réservée à du « jardin partagé » , pratique appelée à se développer et entrant doucement dans les usages des riverains.

En voici une liste plus ou moins exhaustive et par ordre d’importance :

  • parc des rives de L’Aar
  • parc du Château
  • parc des oiseaux
  • parc de la roseraie
  • parc de la résistance
  • par Léo Delibes
  • parc de la lune
  • parc des malteries
  • square de la Glacière

Les quartiers

De village champêtre, Schiltigheim a muté au fur et à mesure en ville industrielle puis en ville de première couronne de l’Eurométropole de Strasbourg . Sa densification a été de plus en plus rapide

Schiltigheim, c’est une grande variété de quartiers très différents, de par leur origine, leur histoire, et donc de leur physionomie toujours en évolution. Partant des rues datant du moyen âge, le village devenu ville s’est étalé au fur et à mesure, mixant des habitations populaires avec des habitations pour population un peu plus aisée.

La Vogelau.

Ethymologiquement, Vogel s’ignifie « oiseau » en allemand. « Au » désigne une zone humide ou un marais.

Situé au nord de Schiltigheim à la lisière de l’Ill, de Bischheim et de Hœnheim, le quartier de la Vogelau a été très longtemps appelé le Pole Nord. A la fois zone d’activité et zone naturelle protégée, la Vogelau surprend autans par la diversité de ses paysages : étangs, futaies, prairies que par ses activités artisanales et paysannes. C’est également un lieux témoin de l’histoire de notre région avec à sa porte le château d’Angleterre. 

Musée

La ferme Linck

La ferme Linck est un petit musée, le seul existant sur la commune de Schiltigheim, et dont l’accueil est assuré par
l’ association Mémoire et patrimoine de Schiltigheim.

Les bénévoles de l’association vous invitent chaque weeckend -les samedi et dimanche après midi- pour vous pencher sur l’histoire de la ville de 1860 à 1939.


– 5 salles sont en exposition permanente:

  1. Auguste Michel et le Kunschthaafe
  2. les industries florissantes à cette époque
  3. plus particulièrement l’industrie brassicole
  4. la vie associative
  5. et politique


– 1 salle est en exposition temporaire.


après le peintre Emile Stahl,

Ernest Buckenmeyer, sculpteur sur bois, ébéniste et poëte.

1er juin 2022, l’incorporation de force en 1942,

Le théâtre Alsacien de Schiltigheim.

actuellement René et Michel Hatt,


En prévision, le Dinghof .


Possibilité des visites privées en semaine (écoles, personnes âgées, groupes etc…)
Attention, les jours fériés, la porte peut être close.

Nous contacter sur: contact@memoire-patrimoine-schiltigheim.fr

Parc du château.

Un grand et beau parc, en coeur de ville, qui s’est énormément amélioré en 30 ans.

  • une superbe aire de jeux pour les petits.
  • des espaces ombragés
  • de vastes pelouses
  • un compost et un coin de jardinage pour l’école voisine.

Franz (François) SCHEYDER 1876-1949

Franz Scheyder est architecte et entrepreneur à Strasbourg et surtout à Schiltigheim où il a laissé de nombreux témoignages de son talent. Il est né à Dachstein, de Martin Scheyder, maçon. Mais il se marie en 1900 à Schiltigheim avec Marie Antoinette Willem et c’est à Schiltigheim qu’il installe son cabinet et qu’il laisse le plus de réalisations. Ils ont un fils, Alfred Scheyder, né en 1903, également architecte et entrepreneur.

”Signature” de Franz Scheyder, 21 rue de Barr.

Franz Scheyder a marqué son époque par une production particulièrement originale, éclectique, audacieuse voire excentrique et marquée, pour certains détails par l’Art Nouveau. Deux de ses immeubles sont particulièrement remarquables, la « Maison égyptienne » 10 rue du Général Rapp à Strasbourg et la ”Droguerie Schunck” 30 rue Principale à Schiltigheim, dans un style éclectique, mâtiné de néo-régionalisme et d’art nouveau. Les façades, dues au peintre Adolphe Zilly, évoquent les quatre saisons, l’Alsace, par des châteaux-forts (le haut Koenigsbourg ??? ), un dragon.

Franz Scheyder, 30 rue Principale.

En 1901, il construit l’immeuble situé 9 rue de Mundolsheim, pour en faire son lieu de résidence ainsi que le siège de son cabinet d’architecte. On y trouve ses initiales et celles de son épouse, ainsi que la mention de ses qualités d’architecte et d’entrepreneur.

Franz Scheyder, 9 et 2 rue de Mundolsheim.

Photographies”Mémoire et Patrimoine de Schiltigheim” : initiales de l’architecte

Un autre immeuble remarquable lui est attribué, au n°2 rue de Mundolsheim, et offre une solution originale au traitement de l’angle avec l’avenue du Général de Gaulle. Là encore,  des styles d’époques diverses se conjuguent, néo-régionalisme avec ce pignon à colombages, et allusions à l’art nouveau pour la baie centrale et autres décors, comme les allèges entre deux fenêtres.

Le style de Franz Scheyder peut aussi être néo-médiéval, avec cette belle maison dans le lotissement rue de Barr, au N°21, lotissement dans lequel il a beaucoup oeuvré : la porte d’entrée, surmontée d’un gable, percé d’un arc trilobé, ornée de deux clés, énigmatiques, telle une porte d’église, asymétrie de la façade, finesse des encadrements des fenêtres, polychromie de la façade

Mais Franz Scheyder a également réalisé des maisons particulières, comme celle située au 55 route du Général de Gaulle, tout simplement appelée ”Maison Scheyder”, construite en 1906 Cette maison, pittoresque, de style éclectique avec des références aux styles roman (colonne de gauche, arcades géminées), gothique (arc brisé de la petite fenêtre au 1er étage), Renaissance (fenêtre de droite au rez-de-chaussée, pans de bois) et… un zeste de mouvement ”Heimatschutz”, néo-régionaliste, avec le colombage et le buste d’une Alsacienne.

Photographies ”Mémoire et Patrimoine de Schiltigheim”

Cet itinéraire Scheyder s’achève, momentanément, avec la maison au 5 rue du Tribunal,  construite pour le facteur d’orgues Edmond Alexandre Roethinger (1866-1953).  Bien que non signée, elle peut être attribuée à cet architecte du fait de la présence de détails représentatifs de son oeuvre. Outre les initiales du commanditaire sur le vantail de porte, sous une lyre, le garde-corps de la logette est sculpté de tuyaux d’orgues rappelant sa profession, et toujours ces clés, un des décors récurrents de Franz Scheyder

Photographies ”Mémoire et Patrimoine de Schiltigheim”

On découvrira probablement encore dans le futur d’autres immeubles qui portent la marque de Franz Scheyder à Schiltigheim, sa part dans la réalisation du lotissement rue de Barr par exemple. Il est en tout cas certain que Franz Scheyder a marqué l’histoire de l’architecture locale par ses projets souvent très personnels.

Parc de la roseraie.

La Roseraie est un des patrimoines précieux de Schiltigheim. Elle fait partie de l’histoire du mouvement ouvrier de Schiltigheim et date de 1926/1929 . La roseraie est crée par un petit groupe de cheminots, amoureux des roses sur un terrain vague de 30 ares mis à disposition par la ville ( sous le maire Adolphe Sorgus, qui a été aussi à l’initiative des jardins ouvriers.)

Patrimoine religieux

Nous pouvons visiter des églises, dont certaines sont agrémentées de magnifiques vitraux. mais aussi les cimetières qui petit à petit s’éloignent de leur église mère, ou du centre de la ville. Certains peuvent surprendre.

L’église protestante rue principale.

Le vitrail monument aux morts dans l’église.

La verrière de l’église protestante : monument aux morts de la Grande guerre.

Elle a été réalisée en 1924 par le peintre-verrier Joseph Ehrismann (1880-1937) à la demande du conseil presbytéral et de l’ « Evangelischer Volksbund ».

Comme l’Eglise protestante demeure attachée à l’art de l’époque qui la vit naître, Joseph Ehrismann puise son inspiration chez Mathias Grunewald (1475/1480-1528) et tout particulièrement dans la Crucifixion du retable d’Issenheim (1512-1516) : les analogies sont nombreuses depuis un cadrage resserré, une composition pyramidale sur fond sombre, un groupe d’au moins trois personnes au pied de la croix, une gamme chromatique réduite, un dessin puissant et incisif. Des différences se perçoivent également : la  Vierge, Saint Jean et Marie-Madeleine ont été remplacés par un couple et une fillette. Le vêtement de la mère cependant, bleu et blanc, rappelle la Vierge. Le père, tout de noir vêtu, n’est pas sans évoquer la figure de Martin Luther. La fillette debout, dans une représentation très contemporaine avec son tablier à carreaux et sa natte blonde intercède en faveur des défunts. Ehrismann exploite un sujet central de l’iconographie chrétienne, servi par un artiste qui a produit un message puissant et éternel, tout en le détournant dans l’expression d’un espoir universel; à cet effet, il modifie subtilement la figure centrale, Jésus-Christ : il en conserve la dimension initiale, mêlant expressivité et tragédie, présente dans la crispation des mains et des flots de sang s’écoulant des plaies, il l’atténue en représentant le Christ vivant, au corps peu marqué par les stigmates du portement et de la crucifixion.

source : Bernadette Schnitzler, Olivier Haegel, Jean-Noël Grandhomme, Mourir pour la patrie ? Les monuments aux morts d’Alsace-Moselle: Lieux-Dits, 2016 (Région Grand-Est, Inventaire général), p.100-101

Eglise de la sainte Famille.

Eglise saint Charles

un endroit caché dans la propriété.

Les vitraux remarquables.

Eglise Saint Charles .

Ces vitraux se lisent comme des bandes dessinées, mais de bas en haut.

Le vitrail de gauche décrit la vie de Saint Charles de Boromée. Celui de droite représente dans le médaillon central son extrême onction et la montée au ciel dans celui du haut.