à partir de 1925, la municipalité de gauche du maire Adolphe Sorgus fait construire des logements sociaux modernes accessibles à « bas coût » . Ils trouvent leur place au nord est dans les rues d’Alsace, rue de Walbourg, de Hoenheim, du Fondeur, de Saint Dié, de Saales. Ces rues crées agrandissent la ville jusqu’au canal de la Marne au Rhin. .
Une véritable citée ouvrière prend forme dans le prolongement de la rue d’ Adelshoffen, rue D’alsace, rue de Lorraine, rue de Moselle et sur la rue de la Glacière. Ils sont l’oeuvre de l’architecte Henri Risch associé à Frederic Herveh.
Ce sont des immeubles de belle facture. L’intérieur des différents pâtés de maisons est aménagé en espaces verts où autrefois les habitants peuvent élever des poules ou des lapins.. Les cuisines donnent sur ces cours intérieures, ainsi les mamans peuvent surveiller en toute quiétude les enfants qui y jouent.
Au dessus des portes, on peut observer des emblèmes du monde ouvrier, et qui seront plus tard utilisés comme armoiries de la DDR (ex Allemagne de l’Est) et comme symboles du communisme . On y observe également des représentations de la nature (pigeons, écureuils)
Ces cités HBM préfigurent les HLM (habitations à loyer modéré) et encore plus tard les « cités ».
En 1964, on franchit le canal pour donner naissance à la cité du Marais.