Au cours des déambulations, quelques maisons attirent l’attention, interpellent, interrogent
Cité ouvrière HBM (habitations bon marché)
à partir de 1925, la municipalité de gauche du maire Adolphe Sorgus fait construire des logements sociaux modernes accessibles à « bas coût » . Ils trouvent leur place au nord est dans les rues d’Alsace, rue de Walbourg, de Hoenheim, du Fondeur, de Saint Dié, de Saales. Ces rues crées agrandissent la ville jusqu’au canal de la Marne au Rhin. .
Une véritable citée ouvrière prend forme dans le prolongement de la rue d’ Adelshoffen, rue D’alsace, rue de Lorraine, rue de Moselle et sur la rue de la Glacière. Ils sont l’oeuvre de l’architecte Henri Risch associé à Frederic Herveh.
Ce sont des immeubles de belle facture. L’intérieur des différents pâtés de maisons est aménagé en espaces verts où autrefois les habitants peuvent élever des poules ou des lapins.. Les cuisines donnent sur ces cours intérieures, ainsi les mamans peuvent surveiller en toute quiétude les enfants qui y jouent.
Au dessus des portes, on peut observer des emblèmes du monde ouvrier, et qui seront plus tard utilisés comme armoiries de la DDR (ex Allemagne de l’Est) et comme symboles du communisme . On y observe également des représentations de la nature (pigeons, écureuils)
Ces cités HBM préfigurent les HLM (habitations à loyer modéré) et encore plus tard les « cités ».
En 1964, on franchit le canal pour donner naissance à la cité du Marais.
Fin de la seconde guerre mondiale.
1940 : retours dans l’Alsace annexée
En septembre 1939, plus de 600 000 Alsaciens et Mosellans sont contraints de quitter leur foyer. C’est la grande évacuation.
Parmi eux, plus de 4 300 Schilikoises et Schilikois, seront accueillis en Haute-Vienne.
A leur retour, un an plus tard, à la suite de la signature de l’armistice, l’Alsace est annexée et allemande. C’est le choc.
Un épisode de l’histoire collective de Schiltigheim, raconté ici sous la forme de récits de vie, de témoignages individuels d’évacués toujours en vie. Avec leurs yeux d’enfant, onze témoins racontent leur retour à Schiltigheim, en 1940, après une année d’évacuation.
Ils s’appellent Pierre-Paul Brucker, Michel Debus, Georges Embser, Germaine et Charles Geisler, Yvonne Grandidier, Annelise Itzel, Louise Ohl, Danièle Rohdé, Marguerite Roth, et Jean-Jacques Zorn.
Avec leur regard enfantin, ils relatent leurs souvenirs, leurs émotions, la vie au moment de leur retour dans leur région d’origine. D’autres regards viennent compléter cet ouvrage exceptionnel
Réalisé en vue de la commémoration du 80e anniversaire du rapatriement des évacués d’Alsace dans leurs villes et villages, ce livre est une parution de l’association « Un Bout de Chemin Editions » dirigée par Angelita Martins, en partenariat avec la Ville de
Schiltigheim.
Il vient compléter un vaste travail mémoriel et documentaire initié par la Ville de Schiltigheim, avec l’idée «que le passé soit là pour magnifier le présent, mais aussi pour construire l’avenir», souligne l’adjointe en charge du patrimoine, Andrée Buchmann. Et avec pour objectif de susciter l’intérêt des jeunes générations, et de créer un lien entre elle et les témoins de cet épisode méconnu de la seconde guerre mondiale.
1940 : retours dans l’Alsace annexée / Témoignages – Tarif : 24 €
En vente à la librairie Totem ou sur commande aux Editions Un Bout de Chemin : contact@unboutdechemin.com 9 rue de Londres 67000 Strasbourg
paru en décembre 2020.
Quartier du Marais.
La construction de cette cité, dans le prolongement de la rue d’Adelhoffen puis en passant le canal de la Marne au Rhin, a donné corps à une cité aérée, bénéficiant de beaucoup d’espace pour y aménager des lieux de vie extérieure (stade, terrain de jeux…) mais aussi ouverte vers la nature de par sa proximité avec le canal, les rives de l’Ill, le parc de l’Aar.